Milieux aquatiques du Pilat

Les milieux aquatiques sont constitués par les eaux stagnantes (mares, retenues) ou courantes (rivières, Rhône). Ils représentent 0,7% de la superficie du Parc.

Les eaux courantes correspondent aux ruisseaux et rivières parcourant le Pilat ainsi qu’au fleuve Rhône.
Les sources font partie des zones humides.
Les eaux stagnantes correspondent aux mares, aux étangs et aux retenues réalisées sur les rivières.

Les eaux courantes

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l’eau qui court
B.serroi

Des cours d’eau…

Le chevelu des nombreux cours d’eau du Pilat représente un milieu à part entière et à fort enjeu. Les cours d’eau du Pilat prennent leur source dans la zone des crêts et sont généralement sous forme de petits ruisseaux de tête de bassin versant.

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Ruisseau sur le plateau se St Genes-Malifaux
B.Serroi

Ces milieux sont sensibles aux pollutions ainsi qu’aux aménagements (recalibrage, endiguement, …) qui limitent leur libre évolution. Les nombreux barrages présents sur le massif ont également des influences directes sur les cours d’eau, leur débit, la circulation de la vie piscicole et des sédiments.

Le Pilat est bordé à l’est par le Rhône, qui possède ses propres enjeux (abord fortement artificialisés, captage de la nappe d’accompagnement, …)

Plus d’infos sur la nappe alluviale du Rhône : hydrogéologie du Pilat

Cette carte recense les milieux humides du Pilat :

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Milieux humides du Pilat
Source : Diagnostic de l’évolution du territoire du Parc

Les zones humides

Des sources…

Les sources sont nombreuses sur le territoire. La majorité est captée mais de nombreuses sont méconnues ou ont déjà disparu.

On les rencontre principalement à l’étage montagnard et elles n’occupent que 0.7% ha. Elles sont plus particulièrement présentes sur le plateau de Saint-Genest-Malifaux, les Crêts et la Forêt de Taillard.

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Source
B.serroi

Une des sources du Pilat possède sa propre légende : la Font Ria

Des tourbières...

Ces dernières représentent seulement 1% du territoire, elles sont donc rares et généralement de faible surface.

La végétation rencontrée sur les tourbières du Pilat est typique. On y trouve par exemple la rossilis à feuille ronde, plante carnivore, protégée au niveau national.

Ce milieu est particulièrement sensible à l’eutrophisation et à l’assèchement.

Info L’eutrophisation est une forme singulière mais naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. Les principaux nutriments à l’origine de ce phénomène sont le phosphore (contenu dans les phosphates) et l’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites).

L’état de conservation des tourbières est assez moyen et elles sont soumises à une évolution naturelle vers la forêt.

LE CREN a réalisé un inventaire des tourbières en 2004.

Des prairies humides...

Celles-ci sont peu présentes sur le Pilat et ne représentent que 2% du territoire. Elles sont principalement recensées sur le plateau de St Genest-Malifaux, dans la vallée de la Dunerette ainsi que dans la vallée de la Déome et le plateau Pélussinois.

Les prairies humides sont principalement menacées par le drainage pour la fauche et le pâturage (transformation en prairie temporaires) et par l’urbanisation.

Des fourrés humides...

Les fourrés et forêts humides sont des formations végétales, présentes aussi bien sur les versants des plus hauts sommets qu’au sein des innombrables vallées alluviales. Ils se caractérisent par des espèces végétales qui présentent une forte dynamique : croissance rapide, importante multiplication végétative par rejets…

On en trouve sur tout le territoire du Parc (ils occupent 46 ha.), mais sur de faibles surfaces.

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Etat de conservation des habitats ouverts humides

Retrouvez les différents types de milieux sur le site Pilat Patrimoine :
les différents milieux naturels du Pilat

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Plus d’infos sur les zones humides en France
- Portail national des zones humides
- Observatoire national des zones humides