De la pluie, des orages, de la neige
Le climat de l’Ardèche est varié, ses différentes entités géographiques se comportant très différemment : le massif subit des influences méditerranéennes au Sud mais semi-océaniques ou continentales au Nord. Ses reliefs influencent aussi l’état et la quantité des précipitations qu’il reçoit comme en témoignent les importants cumuls de neige sur les reliefs ou les forts épisodes de précipitations Cévennoles.
- Précipitations annuelles moyennes en Ardèche
- Source : Météo-MC ; http://www.meteo-mc.fr/climat-mc.php?type=carte-precipitations-ardeche
La partie cévenole du territoire du Parc présente des traits de climat méditerranéen : été chaud et sec et hiver assez sec et doux. Cependant les orages y sont plus violents en été et les épisodes pluvieux plus intenses en automne et au printemps. La moyenne pluviométrique tourne autour de 1600 mm, pouvant même atteindre les 2000 mm par an (à Loubaresse par exemple). Pour comparaison, la moyenne nationale est de 700 mm de précipitations annuelles.
Le Parc inclut aussi les montagnes des Boutières et les Hauts-Plateaux d’Ardèche, aux hivers rudes notamment à cause de la neige et de la présence d’un vent glacial : la Burle. La moyenne pluviométrique y est un peu plus faible que dans les Cévennes avec environ 1200 mm de précipitations annuelles.
Les rivières d’Ardèche, et surtout sur le territoire qu’englobe le Parc, suivent un régime pluvial de type Cévennol. Il est caractérisé par un étiage estival et des hautes eaux en hiver, correspondant au régime pluvial classique. Mais des crues souvent violentes se rajoutent à l’automne, ce qui donne aux cours d’eau un profil de précipitations spécifique.
- Débits journaliers moyens (QJM en m3/sec) de la Gervanne à Beaufort-sur-Gervanne (2009)
- Source : DREAL Rhône-Alpes ; http://www.hydro.eaufrance.fr
Des sources et des rivières
Le Parc, qui concerne principalement les “têtes de bassins versants”, est le berceau de nombreuses sources, dont celles de la Loire. Le territoire possède un réseau hydrographique très développé avec 2700 km de cours d’eau sur la totalité du département. Certains d’entre eux sont susceptibles d’être asséchés durant l’été.
Dans la partie Ouest du Parc se situe la ligne de partage des eaux entre méditerranée et atlantique. Ainsi la quasi-totalité de son territoire est situé sur le bassin méditerranéen, avec des cours d’eau se jetant dans le Rhône (l’Ardèche, l’Eyrieux, le Doux). Le secteur des Sucs, est quant à lui situé sur le versant océanique : ses rivières, naissantes, se jettent dans la Loire.